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Actualités et petites conneries

On essaie de se tenir à jour, de provoquer du désir, de parler un langage que tout le monde comprenne, d'attirer le chaland, de montrer qu'on a un peu d'esprit, qu'on n'est pas vieille France, qu'on a pris le train de la modernité... putain, c'est pas facile.

2024, c'est parti

On ne fait pas de cirque, ni de clown. On n'a pas de proposition théâtrale pour les JO, on n'a pas de projet spécifiquement écologiste mais on a toujours dit qu'on faisait du théâtre décroissant. La question des droits culturels, on y est depuis des années même si on appelait ça autrement à l'époque. On ne parle toujours pas le langage des élites. On ne cherche pas à s'agrandir, ce qui peut paraitre dénoter pour certains d'un manque d'ambition. Nous ne sommes pas propriétaires de nos outils de travail. En cela, nous répondons à la définition du capitalisme :

Régime économique et social dans lequel les capitaux, source de revenu, les moyens de production et d'échange n'appartiennent pas à ceux qui les mettent en œuvre par leur propre travail.

On fait des spectacles dans lesquels la critique sociale côtoie une forme de légèreté où le malaise n'est jamais loin...

Mais voilà, en 2024, il faudrait des jeux, du divertissement pas prise de tête, un sens critique binaire, pas de sujets qui fâchent. On n'est pas loin de l'auto-censure et bien malgré nous, on se retrouve à accompagner un glissement idéologique dans lequel il n'y aurait aucun problème systémique mais que des difficultés propres à des individus incapables de s'adapter. Le problème, c'est toujours toi. Le déterminisme social n'est plus et Bourdieu n'a jamais existé.

 

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Destinée au Réservoir à Saint-Marcel et au Bistrot des Chavannes à Montceau Les Mines

“Auteur, metteur en scène, conférencier, dramaturge, anthropopoète, oraliteur, comédien, musicien intuitif , artiste performer polymorphe et fondateur du cercle du chaos, Laurent Castel, même s'il n'a reçu aucun prix cette année continue d'aller à la rencontre de son public. Son livre, "Destinée" en est à son deuxième tirage.

L'expérience d'une rencontre avec Laurent ne laisse personne indifférent. Des vies changent, des imaginaires se reconstruisent, les collapsologues font dans leur pantalon et vous êtes de plus en plus nombreux à vous dire :"Et si le hasard de la cocotte pouvait réellement changer le monde."

Faites comme lui, jouez votre vie au hasard par le biais de cocottes en papier.

 

4ème rencontre dans une librairie, 5ème rencontre dans un théâtre et 6ème dans un bistrot. On est bien content, Laurent est capable de s'adapter à toutes les situations. Là on était chez les copines et on sent bien que notre génie créatif a su toucher le cœur des femmes de plus de 40 ans. Le roman s'arrache à la fin, et les lecteurs se mettent à plier des cocottes comme des fous pour jouer leur vie au hasard. La révolution Castel est en marche.

 

Prochaine rencontre à Pontarlier le 17 Novembre pour le festival Paroles en marge, le lendemain on se retrouve à Saint André les Verges (oui, c'est sur la carte) pour finir le surlendemain à Polisot.

Destinée à Reservoir Books

 

 

“Auteur, metteur en scène, conférencier, dramaturge, anthropopoète, oraliteur, comédien, musicien intuitif , artiste performer polymorphe et fondateur du cercle du chaos, Laurent Castel vous convie à une rencontre expérimentale sociale et philosophique, immersive et interactive autour de son livre “Destinée” dans lequel il explique le chemin qui l'a conduit à vouer sa vie au hasard au moyen de cocottes en papier.
Une tentative de transformation par capillarité pour se débarrasser des questions du déterminisme et du consentement.
Une plongée dans le Soi de Laurent Castel qui parle au Nous.
Un pari de rencontre pour changer de vie.”

 

!!!ATTENTION JAUGE TRÈS LIMITÉE, RÉSERVATION OBLIGATOIRE!!!
Tarif unique 5€
Durée 1h
Réservation auprès de RESERVOIR BOOKS
6 rue Gustave Courbet
25000 BESANCON
03 70 50 01 14
contact@reservoir-books.com
https://reservoir-books.com/

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Jouer, c'est facile

On jouait Label Vie il n'y a pas très longtemps pour les 20 ans  d'une coopérative d'entrepreneurs du bâtiment, le Cabestan. A la fin, un spectateur plutôt très heureux de la représentation nous demande quel est notre vrai métier quand on ne fait pas des spectacles. Nous lui expliquons que nous sommes professionnels, que jouer c'est notre métier et lui demandons pourquoi il nous pose cette question. Il nous répond : "Parce que ça a l'air facile quand vous jouez".

Ce  n'est pas la première fois qu'on passe pour des amateurs, mais aujourd'hui on le prend comme un compliment. En vieillissant, on aime de moins en moins l'art performatif. L'émotion n'y affleure que dans de rares occasions.

Notre seule performance à nous, c'est de donner l'impression que c'est facile. En toute modestie, c'est déjà pas si mal.

2023, rupture d'avec l'état dépressif
de 2022

Donc cette année, on a décidé de troquer notre tendance à la collapsologie contre une forme d'optimisme incertain.

Nous voulons faire de notre vie une fête, non pas pour honorer la fin de la civilisation mais simplement parce que c'est fun.

On aimerait vous dire qu'on va transgresser les règles et protocoles absurdes qui nous environnent, qu'on a trouvé le moyen de renverser le système, d'instaurer un monde plus juste et harmonieux...Mais non !  Toujours pas !

En ce moment on travaille sur le libre arbitre et les habitus, le hasard et la liberté, le destin et la volonté. On tente de réconcilier  philosophes et  sociologues en les invoquant dans notre  joyeux bordel.

C'est pas gagné!

Notre prochain spectacle aura pour titre Destinée, en hommage à Guy Marchand, un chanteur de droite qu'on adore.

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Extraits de Sans Issue

Grand prix du festival de Théâtre d'insertion du Luxembourg, Molière du meilleur spectacle sur la famille en décentralisé, de rue, autonome, et sans effets spéciaux, grand prix du jury Pôle emploi.

Mise en image de Florent Blanchot (grand prix du documentaire animalier de Doha).

On est contre le système de notation, ça ne sert qu'à humilier le peuple et à le rendre acteur de son propre assujettissement. Et BAM!!!  Mais bon... il parait que 3 T dans Télérama ça fait vendre alors imaginez 4. Avec 4, on est les rois du pétrole.

Compagnie À demain j'espère - ObsolèteS

Sur une place publique, cinq militants dénoncent les perversions du capitalisme, et tout particulièrement la notion d'obsolescence, qui frappe aussi les salariés de l’entreprise. Des salariés qui n’auraient pas une espérance de vie supérieure à celle d’un simple Smartphone. Sur le modèle du mouvement Nuit debout, la réunion libère la parole. Les arguments s’affrontent. Les bons sentiments et les fausses bonnes idées (peine de mort pour les patrons du CAC 40) fusent. Un consensus apparaît. L’utopie est en marche. Présenté au festival Chalon dans la rue en 2019, ObsolèteS est un spectacle fait de bric et de broc, s’appuyant sur la participation du public. On discute entre spectateurs de ce qu’il faudrait faire avant que le système n’explose. Un spectacle ludique conçu pour penser et pour rire, dans le cadre du festival Cergy soit!.

Thierry Voisin (T.V.)

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Extraits d'Obsolètes

Grand prix du festival international de théâtre militant de Monté-Carlo. Événement Télérama même si Thierry Voisin fait semblant d'avoir vu le spectacle alors qu'on sait bien que c'est faux.

Images glanées par Florent Blanchot (César du meilleurs documentaire animalier 2012) à la Cagette du coin à Besançon, France, Monde.

Fin de l'hiver sans fin

En décembre 2020, contraint d'annuler son festival "Les enfants terribles", le théâtre l'Onyx de Saint-Herblain (44) nous a passé commande d'une carte blanche vidéo. Voici donc notre faux journal de non création...

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